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Ce lundi 13 avril, le Conseil de Paris a voté favorablement afin que la capitale puisse déposer sa candidature pour accueillir les Jeux Olympiques et paralympiques de 2024. Cependant, ce vote ne permet pas à la ville de Paris d'être officiellement candidate, il faut attendre la décision de l'Etat prévue entre juin et septembre.
Les J.O. sont un événement mondial au prix considérable. Le budget seul de la candidature atteint environ 60 millions d'euros. Quant aux dépenses pour les J.O, elles seraient estimées à plus de 6 milliards d'euros dont trois seraient financés par le CIO (Comité International Olympique) et les trois autres serviraient à l'aménagement du site.
En effet, de nombreuses infrastructures doivent être construites, notamment le village olympique pour accueillir les athlètes ainsi que les complexes sportifs où se déroulent les épreuves. Il faut aussi réhabiliter la ville afin qu’elle devienne plus fonctionnelle en construisant ou en améliorant les axes de circulation et les réseaux de transports en commun, par exemple.
Conséquences de l’après-J.O
Comme le montre l’exemple de la ville de Sotchi qui a accueilli les J.O d’hiver en 2014, ces infrastructures ont des conséquences environnementales importantes. Les J.O de Sotchi sont qualifiés de désastre environnemental puisque les aménagements ont été créés de toutes pièces sur une réserve naturelle, bouleversant ainsi l’écosystème du site, ce qui a provoqué la disparition de plusieurs espèces. Les travaux ont aussi entraîné une pollution de l’eau et de l’air, des glissements de terrain et une augmentation du risque d’inondation.
De plus, les installations qui avaient coûté 36 milliards d’euros à la Russie (un record dans l’histoire des J.O), sont aujourd’hui à l’abandon.
La ville de Londres, dont le pays a organisé les J.O d’été en 2012, avait quant à elle essayé de mettre en place des jeux « verts ». En effet, Londres avait particulièrement pris en compte l’aspect environnemental en utilisant des matériaux recyclés pour les constructions, en permettant l’accès au site grâce aux transports en commun ou encore en utilisant des infrastructures pouvant être démantelées. Les installations ont donc été soit démontées pour servir durant d’autres occasions, soit reconverties en logements par exemple.
Paris était déjà passée à côté de l'organisation de l'évènement en 1992, 2008 et 2012. La question qui subsiste est : la ville de Paris accueillera-t-elle les Jeux Olympiques de 2024 ? Réponse en 2017.
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